« (...) Qu'attendez-vous donc du public, monsieur ? Le public demande son petit sirop aphrodisiaque préparé avec les ménagements dus à la pureté de ses intentions. Il en est toujours à la sérénade du feu Toselli, le public ! Il faut lui donner l'occasion de se masturber subrepticement avec un air de chercher son mouchoir dans la poche du pantalon. De la grâce. De la souplesse. Une bonne culture classique. Rien que des vitrines joliment éclairées. Gare à qui va au-delà de la vitrine.
Nous sommes tous immaculés monsieur, même si nos linges ne le sont pas !
Vous, du moins, vous en avez fini avec la lit-té-ra-tu-re. Vous êtes du côté de la vie. Du côté de la merde.
Continuez monsieur (...) »
Georges Henein, dans une lettre du 1er novembre 1935 adressée à Henri Calet à propos de son roman « La belle lurette » ; correspondance publiée dans la revue « Les grandes largeurs » — N°2-3 / Automne-hiver 1981.
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