« (...) La passion du public pour les œuvres d'imagination, la tendance irrésistible du marché, la préférence marquée des éditeurs et des critiques, tout cela porte les auteurs vers les voies aimables du romanesque. Mais un honnête homme doit savoir s'opposer à ses mauvais instincts, résister à la tentation d'écrire comme tout le monde, préférer l'insuccès au déshonneur.
La grande vogue du roman est due en première ligne à la haine de la vérité. L'homme n'est pas seulement de glace aux vérités, il a contre elles une aversion furieuse. C'est pourquoi la fiction seule l'intéresse. (...) »
Marcel Levy, La vie et moi (1992) ; éditions Phébus.
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