Difficile de parler d'un recueil de nouvelles plusieurs mois après l'avoir reposé. Surtout lorsqu'il se compose de nouvelles courtes, parce qu'elles sont autant de souvenirs épars, dilués, dans le style de l'auteur, et dans les lectures qui ont suivi. Je ne vais pas tourner autour du pot, il ne me reste rien de précis de cette lecture, mais une impression d'ensemble. Agréable, apaisante, charmante. Il me reste la sensation d'avoir rencontré un nouveau moment de poésie, souvent désabusée, jamais noire, comparable à celui que m'avait offert Mémoires sauvés du vent. Mais je ne fais une fois de plus que survoler ce livre. J'aimerais en dire plus. Je ne le peux pas. J'aimerais comprendre ce qui me plait tant chez cet auteur dont la démarche s'éloigne de ce qui me séduit habituellement, de l'écriture percutante et sans fioritures que je cherche continuellement. Je ne le peux pas plus. Brautigan était sans doute ce que bien des critiques affirment : un ovni littéraire. Muni d'un aimant, qui me paraît agir sur des personnalités très différentes. Lisez-le, je ne vois que ça.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Articles les plus consultés cette semaine
-
« Pour parler franc, là entre nous, je finis encore plus mal que j'ai commencé... Oh! j'ai pas très bien commencé... je suis ...
-
« Nous voici encore seuls. Tout cela est si lent, si lourd, si triste... Bientôt je serai vieux. Et ce sera enfin fini. Il est venu tant de...
-
« Il n'existe pas d'être capable d'aimer un autre être tel qu'il est. On demande des modifications, car on n'aime jamai...
-
On ne peut pas prétendre s'intéresser à la littérature américaine du XXème siècle sans chercher à découvrir au moins quelques texte...
-
Note du 10 novembre 2011 : La version reproduite ici précédemment étant, comme l'avaient remarqué certains visiteurs, tronquée et typ...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire