« Le Professeur est mort. J'ai reçu le faire-part l'an dernier alors que je traînais mes lattes et mon stylo à Capri pour le repérage d'un naveton télévisé. Trop tard pour aller aux obsèques. Ça m'en file un coup tout de même. Dans sa soixante-douzième année, muni des sacrements de l'Église. C'est écrit bordé de noir... toutes lettres. Ça... je me demande bien ? Fallait qu'il ait plus conscience de qui ni qu'est-ce pour se laisser engoupillonner. Sûrement Bertille, la malheureuse, qui a appelé un curé. De nos jours, on les voit plus si souvent, ceux-là, avec les saintes huiles circuler de par les rues pour aller assister les agonisants.
A bien réfléchir, l'essentiel de mon éducation vient de lui... du Professeur. Je lui dois bien ce livre en reconnaissance... gratitude éternelle, comme il est dit sur les tombes. (...) »
Alphonse Boudard, L'éducation d'Alphonse (1987).
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T'es en vacances ou quoi !? C'est quoi tous ces posts ?! comment tu fais ?
Commentaire n°1 posté par Zorglub le 24/09/2010 à 15h21
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J'ai laissé le blog à l'abandon pendant des mois alors j'ai des trucs à rattraper, et j'en profite pendant que j'ai du temps et de l'envie.
Pour en revenir à Boudard, ce genre de mise en bouche me donne envie de l'attaquer en vitesse (car non, je ne l'ai pas encore lu), ça sent bon la France d'hier, celle d'Audiard et des Tontons flingueurs.
Réponse de Hank le 24/09/2010 à 18h51