« (...) Comment se débrouiller pour que la représentation de soi échappe au poison de l'imagination ?
Il n'y a aucun moyen. Le mal est en nous. Et la plus belle distraction que la littérature propose, c'est de le combattre. C'est ainsi que la littérature est toujours une attaque, de soi ou des autres, affectueuse ou haineuse, mais quel que soit le ton qu'elle emploie, elle s'attaque toujours à quelque chose. A quoi ?
A l'imagination, en fait. Je veux dire au mensonge. (...) »
Christophe Donner, extrait de Contre l'imagination, Fayard (1998).
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