« (…) L’autre jour à l’infirmerie les internes avaient envie de rire… comme ça… mais… jeunesse !... Ils m’examinent le trou, l’anus… je voulais un lavement… je saignais… ils sourcillent…
– Oh, cancer ! cancer !
Ils voulaient m’éprouver le moral !
Ni une ni deux ! mon doigt dans le cul ! je prélève ! je leur en barbouille le nez !
– Cancer ça ? polissons ! ânons ! l’odeur ? l’odeur ? sui generis ? pellagre ! corniflots ! pellagre !
Voilà l’enseignement !
Et je m’en reprends et je leur en refourre !... ils se sauvent !
On a de la clinique ou l’a pas ! « brancardiers assassins ! » Je les traite… Ils voulaient me surprendre moi le sensible ! le vibrant de l’art ! le disciple de M. Follet ! Elève lui-même de Brouardel, Charcot, Lapersonne…
Ah petits Tartares !
Ils rebouclent ma lourde… crraa ! craac ! craac ! (…) »
L.-F. Céline, Féerie pour une autre fois (1952, Gallimard).
– Oh, cancer ! cancer !
Ils voulaient m’éprouver le moral !
Ni une ni deux ! mon doigt dans le cul ! je prélève ! je leur en barbouille le nez !
– Cancer ça ? polissons ! ânons ! l’odeur ? l’odeur ? sui generis ? pellagre ! corniflots ! pellagre !
Voilà l’enseignement !
Et je m’en reprends et je leur en refourre !... ils se sauvent !
On a de la clinique ou l’a pas ! « brancardiers assassins ! » Je les traite… Ils voulaient me surprendre moi le sensible ! le vibrant de l’art ! le disciple de M. Follet ! Elève lui-même de Brouardel, Charcot, Lapersonne…
Ah petits Tartares !
Ils rebouclent ma lourde… crraa ! craac ! craac ! (…) »
L.-F. Céline, Féerie pour une autre fois (1952, Gallimard).
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire