« Eh bien, j’ai toujours préféré la phrase simple et nue parce que j’ai toujours eu le sentiment que la Littérature, celle d’aujourd’hui et celle des siècles passés, était en grande partie truquée, tu vois, comme les combats de catch. Même ceux qui ont duré des siècles (avec quelques exceptions) m’ont donné l’étrange sentiment de m’être fait arnaquer. En fait, j’ai l’impression qu’il serait plus difficile de mentir avec la phrase nue, ça se lit d’ailleurs plus facilement, et ce qui est facile est bon et ce qui est difficile est emmerdant. (Ça m’est resté des usines et de la fréquentation des femmes.) (…) »
Charles Bukowski, extrait d’une lettre adressée à Gerald Locklin en juin 1987, publiée dans Correspondance 1958-1994 (Grasset).
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