6 avril 2008

Charles Bukowski, sur l'humanité

« Mon bureau s'ouvre sur un petit balcon, et par sa porte vitrée je peux voir les lumières des voitures sur l'autoroute du Port, jamais elles ne s'éteignent, long ruban incandescent, sans début ni fin. Toute cette humanité en marche ! Vers où se dirige-t-elle ? Que pense-t-elle ? Ne sait-elle pas que nous courons tous à la mort ? Quelle mauvaise farce ! Voilà qui devrait nous faire aimer notre prochain, mais, non, on s'y refuse. Les banalités quotidiennes nous accablent et nous terrorisent, et le néant nous dévore. »

Extrait du journal intime Le capitaine est parti déjeuner et les marins se sont emparés du bateau de Charles Bukowski (traduction de Gérard Guégan).

1 commentaire:

  1. ANCIENS COMMENTAIRES (OVERBLOG)
    +++++++++++++++++++++++++++++++

    peu de temps pour commenter mais j'ai pris le temps de lire !
    salut Hank !

    Commentaire n°1 posté par Eric LOW le 07/04/2008 à 18h20

    +++++++++++++++++++++++++++++++

    je relis ce passage & je me dis que c'est ainsi que Buko est grand... & qu'il est si proche de Miller dans ces lignes

    Commentaire n°2 posté par Eric LOW le 10/05/2008 à 14h12

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