"Voici l'odyssée désenchantée d'un informaticien entre deux âges, jouant son rôle en observant les mouvements humains et les banalités qui s'échangent autour des machines à café. L'installation d'un progiciel en province lui permettra d'étendre le champ de ses observations, d'anéantir les dernières illusions d'un collègue - obsédé malchanceux - et d'élaborer une théorie complète du libéralisme, qu'il soit économique ou sexuel."
Avouer son faible pour Houellebecq, c'est presque devenu équivalent à se vanter d'une maladie honteuse. Alors, je ne sais pas s'il y a risque de contagion, ou si on doit y voir le signe d'une perversion quelconque, mais j'avoue, j'aime bien Houellebecq. Mais plutôt le Houellebecq post Extension du domaine de la lutte, qui n'est à mon avis pas son meilleur roman, loin s'en faut ; en même temps, il s'agissait de son premier roman. On retrouve tout de même ses thèmes de prédilection (l'absurdité de nos vies, la pénibilité de vivre, la superficialité des rapports humains, le désespoir...), mais le récit manque un peu de mise en place, c'est un peu brouillon. Le texte est aussi très court, on a un peu la sensation que Houellebecq ne va pas au bout des choses. Pas mal quand même pour un premier essai, mais sans plus par rapport à ce qu'il a écrit ensuite (Plateforme notamment, qui reste pour moi son meilleur roman, mais je n'ai pas lu le dernier).
Avouer son faible pour Houellebecq, c'est presque devenu équivalent à se vanter d'une maladie honteuse. Alors, je ne sais pas s'il y a risque de contagion, ou si on doit y voir le signe d'une perversion quelconque, mais j'avoue, j'aime bien Houellebecq. Mais plutôt le Houellebecq post Extension du domaine de la lutte, qui n'est à mon avis pas son meilleur roman, loin s'en faut ; en même temps, il s'agissait de son premier roman. On retrouve tout de même ses thèmes de prédilection (l'absurdité de nos vies, la pénibilité de vivre, la superficialité des rapports humains, le désespoir...), mais le récit manque un peu de mise en place, c'est un peu brouillon. Le texte est aussi très court, on a un peu la sensation que Houellebecq ne va pas au bout des choses. Pas mal quand même pour un premier essai, mais sans plus par rapport à ce qu'il a écrit ensuite (Plateforme notamment, qui reste pour moi son meilleur roman, mais je n'ai pas lu le dernier).